Bienvenue sur le site du GDR POLLINÉCO

POLLINisation, réseaux d’interaction et fonctionnalité des ÉCOsystèmes

Face aux impacts des changements globaux sur les pollinisateurs et la pollinisation, il est crucial et urgent de constituer une communauté francophone sur le thème de la pollinisation afin d’améliorer notre compréhension scientifique de cette fonction écologique clef et de mettre en place des actions appropriées de conservation.

Partant de ce constat, le groupement de recherche (GDR) POLLINÉCO a été créé avec pour objectif principal de fédérer les différentes unités de recherche françaises et francophones en écologie de la pollinisation afin de constituer un réseau structuré d’approches diverses et complémentaires motivées par la richesse des questionnements scientifiques et sociétaux autour de la thématique générale de la pollinisation.

Le GDR POLLINÉCO, créé pour 5 ans (2019-2024) avec un renouvellement possible sur 5 années supplémentaires, regroupe environ 200 chercheurs et (post)doctorant(e)s issus de 36 labos principalement en France mais aussi en Belgique et en Suisse.
→ Voir l’annuaire des membres

Il est financé par l’INEE et le Ministère de la Transition Écologique et coordonné par Bertrand Schatz (CEFE, CNRS, Montpellier).

Le GDR POLLINÉCO comprend cinq axes de travail :

  1. Traits floraux et stratégies de pollinisation (→ en savoir plus)
  2. Écologie des pollinisateurs (→ en savoir plus)
  3. Réseaux d’interaction plantes-pollinisateurs (→ en savoir plus)
  4. Changements globaux et conservation (→ en savoir plus)
  5. Agronomie et service écosystémique de pollinisation entomophile (→ en savoir plus)

Les objectifs du projet :

  • Fédérer la recherche française (et francophone) en écologie de la pollinisation
  • Favoriser les collaborations entre laboratoires et celles avec les aires protégées et les collectivités
  • Former les jeunes chercheurs à différentes compétences dans ce thème
  • Créer un espace d’échanges scientifiques dans le domaine de l’écologie de la pollinisation
  • Apporter une aide à la décision pour les aires protégées et les instances nationales et régionales

Le réunions annuelles du GDR POLLINÉCO :

    1ère réunion annuelle du GDR Pollineco
    25 au 27 mars 2019
    Montpellier (34)

    2ème réunion annuelle du GDR Pollineco
    13 et 14 octobre 2020
    Mons (Belgique)

    3ème réunion annuelle du GDR Pollineco
    16 au 18 novembre 2021
    Toulouse (31)

    — Brèves —

    • Liste Rouge des abeilles sauvages de France métropolitaine : appel aux données

      C'est la dernière ligne droite pour la collecte des données concernant le projet de Liste Rouge des abeilles sauvages de France métropolitaine. Afin de finaliser ce projet, l'observatoire des abeilles et le MNHN ont besoin de données sur les Apoidea, comprenant les informations suivantes : Espèces, Date, Coordonnées GPS, Collecteur, Identificateur, Fleurs pollinisées (si possible).

      La date limite pour la soumission des données est fixée à la fin de l'année 2024, il vous reste donc un mois pour leur envoyer vos contributions afin qu'elles soient prises en compte pour la Liste Rouge.

      Si vous avez des données à partager ou des questions, n'hésitez pas à contacter Dominique Malécot à l'adresse suivante : observatoiredesabeillesbdd@gmail.com, ou bien Priscan Mahe à : prisca.mahe@mnhn.fr

       

    • Appel à candidatures d’experts pour la constitution du Comité Scientifique et Technique de la stratégie Écophyto 2030
      L’ANSES avec Le MET, l'INRAe et l’OFB lancent maintenant un « Appel à candidatures d’experts pour la constitution du Comité Scientifique et Technique de la stratégie Écophyto 2030 » Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le document suivant : https://www.inrae.fr/sites/default/files/cst_ecophyto_appel_a_candidatures_2024.pdf Date limite : 31/10/2024 avant minuit (heure de Paris)
    • Un demi-million de morts par an seraient attribuables au déclin des insectes pollinisateurs
      Des chercheurs de l’université Harvard ont modélisé l’impact du défaut de pollinisation sur la production agricole, les prix et les effets induits sur l’alimentation et la santé. Si les scientifiques chiffrent souvent en dollars les dégradations de l’environnement, leurs effets sanitaires, de fait, sont souvent bien plus difficiles à évaluer. Une équipe pilotée par l’université Harvard (Etats-Unis) s’est attelée à cet exercice délicat, s’agissant des effets de l’effondrement des insectes pollinisateurs. Publiés dans la dernière livraison de la revue Environmental Health Perspectives, en décembre 2022, ses résultats sont frappants : à l’échelle mondiale, l’impact alimentaire du défaut de pollinisation des cultures serait responsable de près d’un demi-million de morts prématurées par an. Un chiffre sans doute en deçà de la réalité, selon les auteurs. Ces derniers ont d’abord évalué, région par région, les effets de la chute des populations de pollinisateurs sauvages (bourdons, syrphes, papillons, etc.) sur la production agricole. « Leurs résultats indiquent que de 3 % à 5 % de la production de fruits, légumes et fruits à coque sont perdus en raison d’une pollinisation insuffisante », décrypte Josef Settele (Helmholtz Centre for Environmental Research de Halle, Allemagne), qui n’a pas participé à ces travaux. Des chiffres « tout à fait plausibles et même plutôt faibles, compte tenu de ce que l’on sait sur l’importance de la pollinisation ». Le chercheur allemand, qui a coprésidé le rapport mondial de la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, salue « une très belle étude, qui intègre de grandes quantités de données dans un modèle transparent ». Les chercheurs ont ensuite modélisé l’effet de cette perte de production sur les prix, pays par pays, et l’effet induit sur la baisse de consommation de fruits et légumes. En utilisant les données les plus consensuelles de l’épidémiologie nutritionnelle, les auteurs sont parvenus à modéliser l’impact de la sous-consommation de ces produits sur la mortalité, et concluent à quelque 427 000 morts par an.

      Impacts inégalement distribués

      Or, comme le précise Matthew Smith (université Harvard), premier auteur de l’étude, les données utilisées pour estimer le défaut de pollinisation ont été collectées, sur les cinq continents, entre 2010 et 2014. « Depuis, la plupart des pressions causant des pertes de pollinisateurs sauvages ont continué ou se sont aggravées au niveau mondial, dit-il. Cela suggère que l’insuffisance de la pollinisation sauvage a aujourd’hui sur le rendement des cultures un effet plus important encore que nous ne l’avons estimé dans nos travaux. » Les impacts sont inégalement distribués. « La perte de production agricole est concentrée dans les pays à faible revenu, dit M. Settele, tandis que les impacts sur la consommation alimentaire et sur la mortalité attribuables à une pollinisation insuffisante sont plus importants dans les pays à revenu moyen et élevé, où les taux de maladies non transmissibles [cancers, maladies cardiovasculaires, etc.] sont plus élevés. » En clair, les auteurs montrent qu’« une part importante du fardeau sanitaire lié à la consommation insuffisante des aliments les plus sains est liée à des dommages que nous infligeons à notre environnement », ajoute M. Settele. Comment arbitrer entre les pertes de rendement par réduction des pesticides et celles qui sont induites par l’effondrement des pollinisateurs ? « L’agriculture conventionnelle a de nombreuses conséquences involontaires sur l’environnement : émissions considérables de gaz à effet de serre, pollution des sols et des cours d’eau, épuisement de ressources limitées comme les minéraux pour les engrais et l’eau douce pour l’irrigation, et c’est le principal facteur de perte de biodiversité au niveau mondial, répond M. Smith. Au contraire, favoriser les pollinisateurs sauvages pour augmenter le rendement des cultures n’a aucun dommage collatéral sur l’environnement. » Stéphane Foucart https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/20/un-demi-million-de-morts-par-an-seraient-attribuables-au-declin-des-insectes-pollinisateurs_6158647_3244.html Lien vers article https://doi.org/10.1289/EHP10947  Matthew R. Smith,Nathaniel D. Mueller, Marco Springmann, Timothy B. Sulser, Lucas A. Garibaldi, James Gerber, Keith Wiebe, and Samuel S. Myers 2022 Pollinator Deficits, Food Consumption, and Consequences for Human Health: A Modeling Study. Environmental Health Perspectives Volume 130, Issue 12
    • Prolongation autorisation néonicotinoïdes sur les betteraves
      Vous êtes d'accord avec l'usage des néonicotinoïdes sur les betteraves sucrières ? Vous voulez donner votre avis? Une consultation publique est en cours jusqu’au 24 janvier : https://formulaires.agriculture.gouv.fr/index.php/646927

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